Site du Tricastin

Mise en service entre 1980 et 1981, la centrale du Tricastin s’étend sur 55 hectares et possède 4 réacteurs à eau pressurisée de 900 MWe. Le refroidissement de la centrale est assurée par l’eau du canal de Donzère-Mondragon, un canal de dérivation du Rhône et le long de l’autoroute A7.

L’équipement produit chaque année environ 25 TWh, soit 6 % de la production électrique française.

Depuis le lancement de la construction de la centrale, en 1974, des dizaines d’entreprises dans la Drôme, le Gard, le Vaucluse et l’Ardèche se sont développés dans son sillon.

Des professionnels garants d’un savoir-faire local exceptionnel en matière d’activité nucléaire et dans différents domaines comme la technique, la logistique, la production ou l’ingénieurerie.

Les activités de chimie (conversion, défluoration et dénitration), et d’enrichissement de l’uranium mises en œuvre sur le site Orano Tricastin précèdent l’étape finale de la fabrication des assemblages de combustibles destinés aux réacteurs des centrales nucléaires du monde entier.

On trouve sur le site à la fois l’usine Philippe Coste, mise en service en 2018, où se déroule la seconde étape de conversion de l’uranium pour transformer le tétrafluorure d’uranium (UF4), en hexafluorure d’uranium (UF6). Cette étape est un préalable à l’activité d’enrichissement de l’uranium.

Et l’usine Georges Besse II (qui a remplacé Eurodif) dans laquelle l’hexafluorure d’uranium (UF6) est enrichi grâce à la technologie de centrifugation, une technologie éprouvée depuis plus de 30 ans.

On trouve également sur le site, qui s’étend sur plus de 600 hectares un laboratoire d’analyse (Atlas) et un atelier de maintenance des conteneurs (AMC2).